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Un support bootable (ou amorçable en français) est un support (disquette, CDROM, DVD ou Clé USB) avec lequel peut démarrer un PC.
Ces supports servent en général pour l'installation d'un nouveau système d'exploitation sur un PC, mais peuvent aussi servir pour réparer le système d'exploitation existant ou passer un coup d'antivirus.

La première chose à déterminer quand on veut installer ou réparer un PC est de savoir quels supports il accepte. On ne parlera plus de la disquette qui n'existe quasiment plus. Tous les PCs peuvent maintenant booter à partir d'un lecteur optique, mais tous ne bootent pas à partir d'une clé USB. Pour le savoir il faut entrer dans le BIOS et vérifier si au niveau de l'ordre des périphériques de démarrage on trouve “Périphérique USB”. tutoriel

Une fois défini le support utilisable, il faut télécharger le fichier image disque (ou image iso ou fichier iso) à copier sur le support.

Quel que soit le système d'exploitation de votre PC vous pouvez créer un support bootable pour une autre famille: il suffit de disposer de son fichier iso.

Pour Linux, les fichiers iso sont disponibles au téléchargement sur le site de chaque distribution (ne téléchargez pas ailleurs !!). Voir cette sélection

Il y a parfois plusieurs options proposées, il vous faudra choisir…

• Type de poste:
  • desktop (poste bureautique, grand public)
  • server (serveur)
• Type d'installation :
  • classique
  • live (permet l'essai avant l'installation)
  • réseau (iso très petites, toute l'installation est faite via le réseau)
• Architecture du processeur:
  • x86_64 ou amd64 (processeur 64 bits compatible x86; c'est l'architecture la plus courante aujourd'hui sur les ordinateurs de bureau)
  • x86 (processeur compatible Intel 32 bits, peut être déclinée en i486, i686 et correspond aux processeurs un peu âgés)
  • ppc (processeur PowerPC utilisés en particulier par Apple jusque 2006)
  • arm (architecture utilisée massivement pour l'embarqué, les tablettes, les smartphones etc.)

Si le PC sur lequel vous désirez installer un OS (où réparer ce dernier) est un 32 bits; il vous faudra une image iso 32 bits. Il y a hélas de moins en moins de distributions qui proposent des versions 32 bits. Voir cette liste

Si vous passez par un téléchargement pour récupérer un fichier iso, attention, des problèmes de transfert peuvent corrompre le fichier, il est préférable de le vérifier. Sur le site de téléchargement se trouvent des petits fichiers de signature (appelés aussi empreintes ou sommes de contrôle ou checksum) d'extension .md5, .sha1, .sh256 ou .sha512 qu'il faut également télécharger. Il faut ensuite comparer ces fichiers aux valeurs calculées sur le fichier iso téléchargé.

• Procédure pour Windows ici
  
• Procédure pour MacOs : dans un terminal, entrez l'une des commandes suivantes en fonction du type de fichier signature que vous avez:
  

md5  chemin/vers/mon/fichier.md5
shasum  chemin/vers/mon/fichier.sha1
shasum -a 256 chemin/vers/mon/fichier.sha256
shasum -a 512 chemin/vers/mon/fichier.sha512

Le résultat produit par la commande est une suite de caractères (clé ou somme de contrôle) : 32 caractères pour md5, 40 pour sha1, 64 pour sha256, etc. Cette clé doit être identique à celle contenue dans le fichier signature. Si ça n'est pas le cas, le fichier n'est pas valide il faut le re-télécharger.

• Procédure pour Linux:
  

Placez le fichier iso et son fichier signature dans le même dossier puis entrez une des lignes de commande suivante en fonction du type de fichier signature que vous avez:

$ md5sum -c  mon-fichier.iso.md5
$ sha1sum -c  mon-fichier.iso.sha1
$ sha256sum -c  mon-fichier.iso.sha256
$ sha512sum -c  mon-fichier.iso.sha512

Si la réponse n'est pas mon-fichier.iso: OK ou mon-fichier.iso: Réussi, le fichier n'est pas valide il faut le re-télécharger.

Les fichiers de signatures peuvent contenir 1 ou plusieurs lignes :<somme de contrôle> <nom de fichier à tester>. Chaque ligne va être traitée: si le fichier à tester est trouvé, sa somme de contrôle va être calculée puis être comparée à celle du fichier de signature.

Si vous n'êtes pas certain que le PC cible boote sur clé USB, optez pour un disque optique (s'il a un lecteur bien sûr…).
Si l'image iso à graver fait moins de 700 Mo il est possible d'utiliser un CD, si elle fait plus il faut utiliser un DVD.

• Windows — depuis la version 7, toutes les versions ont un utilitaire de gravure intégré.
• Linux — chaque environnement de bureau à un utilitaire préinstallé : K3b dans KDE, Brasero dans Gnome, Xfburn dans Xfce.
• MacOS — voir ici

Un DVD bootable est plus polyvalent mais une clé USB est moins encombrante, surtout celles dites Multiboot ou Multi-ISO qui embarquent plusieurs fichiers ISO et remplacent donc plusieurs DVDs.
Certains utilitaires de création gérent la persistance, c'est à dire que si une ISO “live” de Linux est installée sur la clé, les données créées dans la session Linux peuvent être gardées et retrouvées lors d'une autre session (alors que normalement quand on quitte une session “live” toutes les données sont perdues). On parle alors d'un système portable: on a un PC dans sa poche…

Voici quelques utilitaires permettant de créer des clés USB (liste plus complète ici):

• Ventoy
  • Licence GPLv3
  • Interface multilingue
  • Windows / Linux (en mode commande ou interface graphique)
  • Multi-ISO
  • Persistance
  • N’affecte pas l’utilisation normale de votre clé USB !!
  • Tutoriel

• Rufus
  • Licence GPLv3
  • Interface multilingue
  • Windows 7 ou supérieur, 32 ou 64 bit.
  • Persistance à partir de la version 3.7
  • Tutoriel

• Yumi - Multiboot USB Creator
  • Licence ~ GPL
  • Windows
  • Multi-ISO
  • Toutes les ISO ne sont pas possibles: elles sont listées
  • Tutoriel

• Easy2Boot
  • Windows
  • multi-ISO
  • Tutoriel

• MultibootUSB
  • Licence GPL
  • Windows / Linux
  • Multi-ISO
  • Interface en français
  • Tutoriel

• unetBootin
  • Licence GPLv2
  • Windows / Linux / Mac OS X
  • Peut se charger de récupérer les ISO sur internet (liste non exhaustive de distributions et versions).
  • Distributions : 3CX, Arch Linux, CentOS, Damn Small Linux, Debian, Elive, Fedora, FreeBSD, Frugalware Linux, Gentoo, Linux Mint, LinuxConsole, MEPIS, NetBSD, openSUSE, PCLinuxOS, Puppy Linux, Sabayon Linux, Slax, SliTaz, Ubuntu, Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, xPUD, Zenwalk.
  • Utilitaires : Parted Magic, SystemRescueCD, Super Grub Disk, Dr.Web Antivirus, F-Secure Rescue CD, Kaspersky Rescue Disk, Backtrack, Ophcrack, NTPasswd, Gujin, Smart Boot Manager, FreeDOS.

Le démarrage sur un PC UEFI est délicat…. https://lecrabeinfo.net/creer-une-cle-usb-multiboot-uefi-avec-easy2boot-windows-distributions-linux.html

https://lecrabeinfo.net/liste-des-touches-pour-acceder-au-bios-uefi-acer-asus-dell-lenovo-hp.html

https://lea-linux.org/documentations/Image_ISO